Le métier de gestalt-thérapeute

Le métier, un artisanat ?

Frédéric Brissaud, gestalt-thérapeute, écrit dans un article de la revue Gestalt (n°44 sur la formation) « que l’activité du gestalt-thérapeute soit considérée comme l’exercice d’un métier ou d’un art, celui de l’artiste ou celui de l’artisan, la nécessité d’une formation pour conduire cette activité ne fait pas débat. »

La vie du Gestalt-thérapeute

La plupart des personnes que nous formons commencent par une activité libérale en recevant des clients en individuel ou en couple. Leurs journées sont faites d’une succession de moments de rencontres dans l’intimité de la vie des personnes avec une attention permanente, à leur posture, à leurs propres ressentis et aux émotions du client… ce travail est à la fois tellement nourrissant, profond et créatif et, en même temps, comme pour d’autres personnels de l’accompagnement, le gestalt-thérapeute doit prendre soin de son propre équilibre. Le thérapeute est autonome dans sa pratique et son organisation même s’il en rend compte en supervision.

Les indispensables à une pratique éthique

Comme pour les psychologues, les psychanalystes…  la relation thérapeutique est le lieu de beaucoup d’enjeux. Le gestalt-thérapeute n’est pas non plus à l’abri d’être pris dans ses propres reproductions et ses propres enjeux affectifs, narcissiques… il doit donc impérativement avoir une supervision, c’est-à-dire un lieu, avec un superviseur reconnu, où il peut explorer et dénouer son contre-transfert. C’est aussi l’endroit pour aller chercher de nouvelles pistes d’accompagnement pour nos clients. Nos codes de déontologie nous obligent à une supervision tout au long de notre carrière.

Le paysage légal de notre métier

Le métier de Gestalt-thérapeute n’est pas reconnu par l’Etat et n’est pas réglementé, contrairement aux psychothérapeutes. Nous n’avons d’ailleurs pas le droit au titre de Psychothérapeute sauf ceux qui sont par ailleurs psychologues ou médecins. Pourtant, ce métier a besoin d’une régulation. L’ILFG a donc fait le choix, comme 6 autres écoles de Gestalt en France, de s’en remettre à des organisations professionnelles qui ont édifiées un cadre et qui veillent à le maintenir. Choisissez bien une école reconnue par une Fédération, garante d’une certaine façon de pratiques éthiques et de qualité. Ainsi, l’ILFG est reconnu par la Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse (FF2P) mais aussi European association for Psychotherapy (EAP) et European Association for Gestalt-thérapie (EAGT)